Enquête ethnobotanique sur les plantes sauvages alimentaires dans le Territoire de Mobayi-Mbongo (Nord-Ubangi) en République démocratique du Congo

Auteurs-es

  • Jean-Paul KOTO-TE-NYIWA NGBOLUA Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo
  • M.M. MOLONGO Département de Phytotechnie, Faculté des Sciences Agronomiques, Université de Gbado-Lite Gbado-Lite, République Démocratique du Congo
  • M.T.B. LIBWA Département de Phytotechnie, Faculté des Sciences Agronomiques, Université de Gbado-Lite Gbado-Lite, République Démocratique du Congo
  • J.J.D. AMOGU Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo
  • N.N. KUTSHI Département des Sciences de base, Faculté de Médecine vétérinaire, Université de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo
  • C.A. MASENGO Département de l’Environnement, Faculté des Sciences, Université de Gbado-Lite Gbado-Lite, République Démocratique du Congo

Résumé

En Afrique en général et en République démocratique du Congo en particulier, les plantes spontanées représentent l’une des principales sources pour l’alimentation humaine en milieu rural. Elles occupent une place de choix du fait de leurs propriétés médicinales et nutritives. Dans la présente étude, une enquête a été réalisée dans le Territoire de Mobayi-Mbongo (Nord-Ubangi) en vue de répertorier ces plantes. Les résultats obtenus ont permis d’établir une liste floristique de 30 espèces. La feuille constitue l’organe la plus utilisée avec (72,2%), suivi respectivement de fruit (13,9%), fleur et racine (5,6% chacune) et écorce (2,8%). 53,3% des plantes répertoriées sont consommées comme sources de compléments nutritionnels tandis que 46,7% sont des alicaments. 33,3% de ces plantes sont récoltées dans les jachères. La cuisson est le mode de préparation le plus utilisé (93,8%) tandis que 6,3% des plantes répertoriées sont consommées crues. 46,7% de ces plantes sont utilisées aussi comme alicaments pour soigner 23 maladies courantes. De ce fait, des efforts doivent être faits pour une meilleure connaissance de ces plantes, de leur utilisation et leur conservation. Pour y parvenir, il faudra procéder à l’analyse nutritionnelle et toxicologique des espèces recensées et conduire des essais de domestication notamment pour celles en voie de disparition. Il serait aussi bénéfique d’approfondir les recherches sur la phyto-chimie de quelques plantes spontanées de cette éco-région afin d’identifier les métabolites secondaires responsables des activités biologiques.  

Mots clés: Connaissance endogène, plante spontanée, alicaments, éco-région Oubanguienne, République démocratique du Congo

Biographie de l'auteur-e

Jean-Paul KOTO-TE-NYIWA NGBOLUA, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo

Université de Gbadolite (Recteur)

Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université de Kinshasa (Professeur Full)

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Publié-e

20-05-2021

Numéro

Rubrique

Ressources Naturelles et Foresterie