L'aviculture non industrielle au Maroc: Une étude par enquête dans la région de Rabat-Salé-Kénitra

Auteurs-es

  • Asmae CHAHBI Laboratory of Applied Organic Chemistry (LCOA), Faculty of Sciences and Technologies, Sidi Mohamed Ben Abdellah University, Fez, Morocco
  • El Mestafa EL HADRAMI Laboratory of Applied Organic Chemistry (LCOA), Faculty of Sciences and Technologies, Sidi Mohamed Ben Abdellah University, Fez, Morocco
  • Hamid EL AMRI Genetic Laboratory of Royal Gendarmerie, Rabat, Morocco
  • Saâdia NASSIK Avian pathology Unit, Hassan II Agronomic and Veterinary Institute, Rabat, Morocco
  • Ahmed DOUAIK National Institute of Agricultural Research (INRA), Rabat, Morocco
  • Mohamed BOUKHARTA Genetic Laboratory of Royal Gendarmerie, Rabat, Morocco

Résumé

Des enquêtes ont été menées dans 98 exploitations avicoles réparties sur 4 provinces de la région de Rabat-Salé-Kénitra afin de caractériser les élevages avicoles traditionnels de cette région. Ces enquêtes ont porté sur les caractéristiques des élevages (état socio-économique de l’éleveur, mode d’élevage, la composition de la basse-cour, les espèces aviaires, l’infrastructure, la commercialisation, l’alimentation, les maladies, le taux de mortalité et les traitements utilisés). L’analyse des données recueillies a montré que les femmes sont les principales responsables des élevages avicoles (80%) ; 94.90% des éleveurs enquêtés n’ont aucune formation technique en aviculture; l’expérience dans les élevages enquêtés varie entre 10 et 50 ans (p<0,0001); les effectifs de volailles élevés sont compris en majorité (48,98%) entre 20 et 100 individus ; la nourriture de la volaille dans les régions étudiées était basée essentiellement sur les ressources naturelles (28%), suivi par le son (23%) et le blé (22%); les maladies les plus répondues chez le poulet Beldi sont la coccidiose (22%) et la peste aviaire (21%), suivis par E.Coli (16%) et la variole (11%). La majorité des éleveurs pratiquent des traitements traditionnels (63%), alors que seuls 37 % des éleveurs avaient recours aux traitements vétérinaires (p < 0,001). Ainsi, de faibles performances de production sont enregistrées dans ces élevages : une valeur médiane du taux de mortalité de 10 %, a une relation avec les caractéristiques des exploitations et des exploitants (Formation technique, niveau d’hygiène pratiqué dans les élevages etc..). Les maladies, le manque d’encadrement et de moyens financiers constituent les principales contraintes de la filière.

Mots clés: L'aviculture traditionnelle, maladies avicoles, traitements traditionnels, enquête, alimentation, Rabat-Salé-Kénitra

Publié-e

15-09-2019

Numéro

Rubrique

Production et Santé Animales