Spatialisation des bioclimats, de l'aridité et des étages de végétation du Maroc

Auteurs-es

  • Noureddine MOKHTARI École Nationale d'Agriculture de Meknès, Maroc
  • Rachid MRABET Institut National de la Recherche Agronomique, Rabat, Maroc
  • Philippe LEBAILLY Université de Liège, Unité d'Economie et Développement Rural, Fusagx, Gembloux, Belgique
  • Laurent BOCK Université de Liège, Unité de Géopédologie, Fusagx, Gembloux, Belgique

Résumé

L’objectif de cet article est l’analyse comparative de l’extension spatiale et de la localisation géographique de l’aridité et des étages bioclimatiques du Maroc et de leurs limites en utilisant différents indices utilisés en Afrique du Nord et ailleurs en Méditerranée. L’analyse a été orientée vers l’utilisation des données issues de la base données WorldClim, la spatialisation moyennant les techniques SIG et l’étude de la répartition des différentes espèces végétales. Ainsi, les étages bioclimatiques ont été caractérisés moyennant une approche spatiale en utilisant le diagramme pluviothermique d’Emberger. Les résultats obtenus montrent que les zones hyperarides au Maroc représentent 45 à 55% du territoire en fonction des différents indices d’aridité. La répartition spatiale des pluies indique que 48% du territoire Marocain reçoit moins de 100mm annuellement, alors que les régions où il pleut plus de 600mm ne dépassent pas les 6%. Les zones arides, semi-arides et subhumides potentiellement concernées par la désertification sont de l’ordre de 42%. La comparaison des différents indices utilisés montre que l’indice d’aridité de De Martonne, le plus facile à calculer, reste satisfaisant pour les études à caractère régional. La dérivation de la carte des étages bioclimatiques, en se basant sur le diagramme d’Emberger, (Q2 et Tmin) montre l’existence au Maroc de 5 grands types de climats allant de humide jusqu’au peraride. L’étage perhumide n’existant que sous forme insignifiante au niveau des crêtes de la chaine du Rif (<5Km²). Les variantes thermiques allant du «Tempéré» à «Très chaud» y représentent plus que 70%.    

Bibliographies de l'auteur-e

Noureddine MOKHTARI, École Nationale d'Agriculture de Meknès, Maroc

Unité Ecologie Végétale

Philippe LEBAILLY, Université de Liège, Unité d'Economie et Développement Rural, Fusagx, Gembloux, Belgique

Unité d'Economie et Développement Rural, Fusagx, Gembloux

Laurent BOCK, Université de Liège, Unité de Géopédologie, Fusagx, Gembloux, Belgique

Unité de Géopédologie, Fusagx, Gembloux

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Publié-e

10-12-2013

Numéro

Rubrique

Production Végétale et Environnement