Evolution du couvert forestier du secteur Pay-Kongila, territoire de Masi-Manimba, province du Kwilu (RDC)

Auteurs-es

  • Jeannine KAKEDI KANDONGO Département de Biologie appliquée, Institut pédagogique de la Gombe, Kinshasa, RD Congo
  • Théophane NTALAKWA Université de Kinshasa

DOI :

https://doi.org/10.5281/zenodo.10440198

Mots-clés :

Evolution, couvert forestier, dégradation, déforestation, télédétection, système d’information géographique.

Résumé

L’étude a portée sur l’évolution du couvert forestier du Secteur Pay-Kongila en territoire de Masi-Manimba dans la province du Kwilu, République Démocratique du Congo. L’aire d’étude ainsi définit s’intègre bien dans le Secteur phytogéographique du Kasaï, Centre régional d’endémisme guinéo-Congolais. L’objectif général a consisté à découvrir le sens de l’évolution du couvert végétal (progression ou régression) à l’intervalle de 2000 et 2020, en vue d’entrevoir des actions pouvant atténuer des effets et des causes à l’origine. Spécifiquement, cette étude vise: (1) cartographier le couvert forestier du Secteur Pay –Kongila, (2) déterminer les superficies des classes d’occupations des sols à l’intervalle de 2000 et 2020 ; calculer le taux de la déforestation de ce couvert forestier ; (3) déterminer la nature des activités menées dans l’aire d’étude. Les démarches méthodologiques entreprises se résument comme suit: la recherche des images anciennes et actuelles des années (2000 - 2020) pour des analyses spatio-temporelles, les travaux de terrain portant sur des prospections, des enquêtes et entretien semi structuré auprès de la population locale et les activités du laboratoire basé sur les analyses et traitement des images satellitales pour la détection du changement. Les principaux résultats des analyses confirment le changement au sein des classes d’occupation des sols de l’aire d’étude. La dégradation et régression de forêts marquées par l’état très ouvert du paysage caractérise l’aire d’étude. Le taux moyen annuel de la déforestation pour une période de 20 ans équivaut à 0,50 %. Les résultats obtenus attestent une différence significative entre les différentes années. L’expansion de zones agricoles et l’usage répété des feux, l’exploitation du bois d’œuvre et bois de chauffe, la fabrication du charbon de bois, sont des indicateurs de dégradation et régression des forêts. Ces perturbations tendent à des effets sur les habitats naturels, les ressources biologiques, la production agricole, le climat et l’eau. Ainsi, les forêts du Secteur en étude, ont subi une évolution régressive vers des formations herbacées.

Mots clés: Évolution, couvert forestier, dégradation, déforestation, télédétection, système d’information géographique

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Publié-e

23-12-2023

Numéro

Rubrique

Production Végétale et Environnement

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