Communication des éléphants de forêts pendant leur nutrition dans le Parc national d’Ogooué Leketi au Congo Brazzaville
Résumé
La connaissance sur la communication des éléphants de forêt de l’Ogooué Leketi pendant la recherche de la nourriture est importante pour la conservation effective et les stratégies des suivis des animaux. L’écoéthologie des éléphants de forêt (Loxodonta cyclotis) est moins étudiée que ceux de l’éléphants de savane (Loxodonta africana). La communication des éléphants était examinée dans les deux clairières Madjouama et Bissoloko et la nutrition des éléphants dans les forêts environnantes dans le Parc National Ogooué Leketi en république du Congo pendant 24 mois de janvier 2013 à Décembre 2014. Les sons des éléphants étaient enregistrés à partir des appareils «Autonomous Recording Unit (ARU)» de marque SM2, afin de collecter les données a une superficie de 2 km2 pendant 3 mois sans interruptions. Les données étaient ensuite téléchargées dans les SD pour passer aux différentes analyses. C’est au niveau du logiciel Raven que nous avons lu le spectrogramme avec les spectres des fréquences des sons des éléphants. Les pistes fraiches des éléphants ont été suivis à près d’un kilomètre pour recenser les restes des nourritures. Les espèces végétales consommées par les éléphants étaient récoltées pour être déterminées par les spécialistes dans les herbarium. Les crottes fraiches étaient aussi analysées pour en déceler le contenu. Comme résultats, les éléphants de forêts utilisent plus la clairière de Bissoloko que la clairière de Madjouama. Ils utilisent les clairières plus pendant la nuit que pendant les heures de lumières dans les deux clairières. Les facteurs qui interviennent dans la visitation des éléphants sont les saisons et les fluctuations des années. La structure et la taille des clairières devient une variable dépendante c’est lorsque toutes les trois variables sont combinées. Les éléphants se sont nous intentionnellement des deux espèces des plantes, Grossera macrantha 29 (3.6%) et Strombosiopsis tetandra 21 (2.6%) sur les 249 espèces végétales et 3 espèces animales recensées dans les 26 pistes de repas. Les éléphants se nourrissent aussi occasionnellement des certaines espèces des fruits Chrysophyllum africanum et Omphalocarpum procerum qu’ils trouvent en abondances sur le sol durant leurs déplacements. Les trois invertébrés ont été consommés par les éléphants de manière accidentelle en voulant se nourrir la fois du miel, le sol de la termitière et les nids des fourmis. La conservation future est essentielle pour cette population d’éléphants transfrontalière Congo Gabon.
Mots clés: protection effective, communication, ressource minérales, conservation transfrontalière.
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